Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Escrito

12 décembre 2009

Avis aux visiteurs

Ce blog est actuellement en cours de création...

7 thèmes ont déjà été abordés depuis 2006 ! Il me faut maintenant les mettres au fur et à mesure de mon temps libre (j'allais écrire "livre" !) sur ce blog pour vous les faire partager...

C'est donc encore un peu brouillon... Mais n'hésitez pas à revenir et à utiliser tags et catégories pour vous y retrouver...

Publicité
Publicité
12 décembre 2009

Escrito 6 - Thème octobre 2008

PHOBIES

12 décembre 2009

Escrito 4 - Thème novembre 2007-mars 2008

"Hier vers 21H30, le corps de Charlène Smith a été retrouvé sans vie sous 20 cm de neige au Nebraska. Un hommage lui sera rendu au club jeudi à 23H"

12 décembre 2009

Escrito 3 - Thème avril 2007

Raconter une cicatrice

3 septembre 2006

Belles dames

Quand j'étais dans le ventre de ma grand-mère, il faisait très sombre et étouffant.

Ma grand-mère était plutôt du genre imposant et elle affichait toujours une mine satisfaite. C'est elle que l'on remarquait de prime abord.

Ma mère, bien que jolie, ne suscitait gère l'attention, ni moi non plus. C'elle que tout le monde voulait contempler et qui attirait les regards, c'était ma petite-fille, toute menue, toute frêle. La chère enfant ne manquait pas de charme, mais je préférais ma fille.

certes, les filles ont d'emblée un avis favorable de la part de leur mère, c'est vrai; même si cela n'est pas toujours fondé. en toute objectivité, je dois dire que ma fille était la plus belle, la plus charmante, la plus élégante. elle portait sur elle tous les attributs gracieux de notre famille, avec en plus la finesse et la sveltesse, et un je ne sais quoi de pétillant.

Ma petite-fille, même si elle rassemblait tous les suffrages, je ne la trouvais pas encore tout à fait accomplie, à peine esquissée. sa simplicité la rendait émouvante, mais elle demeurait si différente de ses ascendantes qu'elle en était originale, et c'est pour cela aussi qu'elle attirait tant.

L'agaçant dans notre lignée, c'était l'obligation de passer par le fil générationnel pour parvenir à aborder l'une d'entre nous. Ma grand-mère s'était instaurée détentrice de toutes les autorisations pour pouvoir nous rencontrer, elle seule conservait la clé des contacts avec l'extérieur.

Un jour, un âme bine intentionnée, sous le charme de notre petite famille, forma l'heureuse et délicate initiative de nous offir l'autonomie en nous rencontrant toutes ensemble. Cette aimable personne, en nous admirant dans un joli alignement, de ma grand-mère à ma petite-fille, murmura avec un sourire de contentement :

- Alors, vous voilà de sortie, mes belles Matrichkas !

Publicité
Publicité
2 septembre 2006

A point

Lorsque j'étais dans le ventre de ma grand-mère, je méditais sur la brièveté de ma vie.

C'est vrai, peu d'enfants passèrent comme moi d'un ventre à un autre, sans rester plus d'un jour dans le monde extérieur.

Cela dit, mon premier nid me semblait bien plus confortable et accueillant que mon second.

De ce ventre-ci émanaient de mauvaises odeurs et l'eau trouble qui m'entourait piquait chaque morceau de moi-même.

Bien sûr, mon séjour ici serait bref. Quelques heures, tout au plus... Mais le confort maternel me manquait.

De mes yeux sombres comme des olives noires, je scrutais ce qu'il restait de ma peau de pêche, plissée comme ceux des petits pruneaux, dorée comme le meilleur des petits pains, et je fis une première évaluation des dégâts. Les dents avaient laissé quelques marques profondes, ce qui était inévitable, mais tout n'était pas abîmé. Je pouvais d'ailleurs bien voir ma bouche, toujours aussi charnue, rouge comme la plus mûre des cerises et mes cheveux frisés, presque intacts.

Je voguais donc, rassuré, profitant de la douce chaleur du lieu et de sa remarquable sécurité.

Les ventres des mères et des grands-mères on ça en commun, on s'y sent à laise et on n'y reste pas toute sa vie...

Cela dit, le sablier de la mienne touchait à sa fin.

C'est amusant, avant d'en faire l'expérience, j'imaginais autrement ma vie de bébé. C'est très bref, quand même ! Neuf mois dans un ventre maternel, une sortie tout en fracas, lumière et sourires. quelques heures pour se reposer. Et puis, l'arrivée des visiteurs, de la famille, les commentaires des uns et des autres, les cadeaux...

On s'y fait à pein et paf ! voilà déjà votre grand-mère qui arrive, vous couvre de louanges, vous déclare "à croquer", vous engloutit d'un coup, vous digère rapidement et vous remet dans la roue de la vie.

La prochaine fois, il faudra que je sois plus prudent.

1 septembre 2006

Escrito 1 - Thème septembre 2006

"Quand j'étais dans le ventre de ma grand-mère..."

Publicité
Publicité
Escrito
Publicité
Archives
Publicité